Cette
année encore, c'est le village dans son ensemble et le château qui
ont été investis pour la « fête de la fenêtre » des
samedi 7 et dimanche 8 octobre.
En suivant la chronologie...
En suivant la chronologie...
Dès
le samedi matin, adultes et enfants, craies de couleur dans les
mains, se sont pris au jeu de l'atelier d'anamorphose géante du
tableau « la chambre de van Gogh » sur la place Gilles
Léontin...
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préparation la veille au soir |
Pendant
ce temps, l'espace Sainte-Anne avait l'air d'une ruche avec la fin de
l'installation de l'exposition collective « Fenêtres
d’octobre ».
Exposition forte de créations tous azimuts, de
participations individuelles et collectives (voir article "exposition fenêtres d'automne à Sainte-Anne").
Aux
fenêtres et dans les vitrines du village, des décorations
apparaissaient. Des fenêtres en trompe l'œil -moins nombreuses que prévues au cause du mistral...- venaient troubler la
morphologie des rues, des textes interpellaient l'attention des
passants.
Des fenêtres dans le thème malgré elles...
En début d'après-midi, Jean-François Moine proposait aimablement une visite de l'entreprise de menuiserie Moine. Les participants ont ainsi eu la chance de découvrir la menuiserie et son fonctionnement.
Dans
le même temps, à Sainte-Anne, un atelier de dessin proposait de se
familiariser avec la fenêtre de Dürer.
Le
rendez-vous d'inauguration, avec le spectacle d'Antoine Le Menestrel,
était très attendu. Il y avait foule sur la place de la mairie à
lever les yeux vers l'athlète artiste à l'assaut de la façade de
la mairie, dans une chorégraphie pleine d'humour et de poésie, d'un
Roméo en quête de sa Juliette pour lui offrir une rose.
Ensuite,
tout naturellement une déambulation conduisait le public à travers
le village. C'était au tour des deux frères Sag d'offrir trois
« fenêtres surprenantes », des performances
interactives, jubilatoires où les participants ont pu tester leur
capacité à danser, faire des avions en papier, sucer une sucette... pour deux, ou boire du champagne
lors d'un anniversaire improvisé !
La
promenade nous a emmenés jusqu'à la Villa Désirée, rue de
Météline. Le collectif, formé pour l'occasion par Éric Poirier,
Fred Salbans et la Cie des Oufs - Georges Stoff et son complice
Guy Coutherut, (alias Giorgio Chromo et Guido Nickele) - des fidèles
de BES, avait imaginé un impromptu vertical, « À ma fenêtre », drôle, inventif, spontané... Un moment
réjouissant.

Puis retour sur le parvis Sainte-Anne avec un
apéritif dinatoire, suivi d'une soirée « fenêtres
ouvertes ». C'est dans une ambiance amicale et chaleureuse que
le programme s'est déployé : un superbe concert jazz par Uli
Hoffmeier et Roland Young aux guitares et Gilles Ribaudeau au
saxophone et à la clarinette ; des projections ; du théâtre
d'objets par Giorgio Chromo, Guido Nickele et Cirrus Poivre, pour
finir sur un rideau de feu étonnant.
Le
dimanche matin, Jean Marc Bernard, responsable du secteur sauvegardé
à la mairie d'Arles a passionné les nombreux participants à la
rencontre déambulatoire dans le village. « Nos fenêtres,
quelles histoires !? », un sujet en or pour J.M. Bernard, au cœur de son travail depuis des décennies, et qu'il a rendu tellement vivant ce dimanche matin !
A
l'heure du déjeuner, au Café du commerce, David et son équipe
sympathique ont régalé les convives avec un menu et une décoration
« spécial fête de la fenêtre ».
Dans
l'après-midi nous avons retrouvé les frères Sag dans la Grand rue.
Cette fois la rencontre avait un caractère plus intime, l'émotion
était souvent présente dans le récit de chacun de ses souvenirs
liés à la fenêtre.
Beaucoup
ont pris plaisir à aller à la Villa Désirée voir ou revoir « À
ma fenêtre ».
Dans
la foulée, le Nos Limites Orchestra a présenté « les
Fenestrels », rue du Four Banal : un concert surprise déjanté sous
forme d'hommage à « la fenêtre météo favorable » de
ce week-end. Dans un registre décalé, O
sole mio et Vivaldi,
ont bien amusé les spectateurs toujours aussi nombreux en cette fin
de journée.
Un
pot sur le parvis Sainte-Anne venait clôturer ces deux jours riches
de toutes les rencontres, expériences, émotions qu'elles ont
permises ; moments de plaisir salutaire.
L’association
remercie toutes celles et ceux qui ont contribué à cette fête, la
mairie et les services techniques pour leur soutien logistique, les
écoles, l’entreprise Moine, le Café du commerce, les
commerçants...
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